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La Séduction des Cyber Zombies

La Séduction des Cyber Zombies par Hakim Bey. 

Pour Konrad et Marie.

Pour commencer, il serait bien que nous parlions de « nets » et non pas du « Net ». Seuls les plus extrémistes parmi les extropiens [1]  croyant véritablement au Net rêvent encore de lui comme solution finale. Des penseurs plus réalistes ont rejeté la cybersotériologie, mais ont accepté que le Net soit un outil (ou une arme) viable. Ils sont d’accord sur l’idée que d’autres réseaux doivent être mis en place et maintenus simultanément au « Net » — sans quoi celui-ci ne deviendra qu’un autre médium de l’aliénation, plus captivant encore que la TV et de ce fait, peut-être doté d’un potentiel hypnotique encore plus total.

Les autres nets recèlent bien sûr – tout d’abord et primordialement – des modèles de convivialité grâce à leur potentiel de communication, de communicabilité. J’emprunte ce terme à la phrénologie du 19e siècle – il semble qu’il y ait un centre de « communicabilité » quelque part sur le crâne – mais seulement afin de signifier quelque chose d’approchant du dialogue de Bakhtin transposé au registre social ; là où la convivialité implique une présence physique, la communicabilité peut également impliquer d’autres médias. Mais – ainsi que nous l’enseigne l’hermétisme – l’acte positif de la communication signifiante, qu’il se produise face à face (même sans le discours), ou qu’il soit symboliquement induit (par du texte, de l’image, etc.), est toujours confronté à son contraire. Toutes les « communications » ne communiquent pas, la carte n’est pas le territoire, etc. Les « programmes interactifs » en eux-mêmes ne transmettent pas de significations entre les êtres vivants et, en fin de compte, aucun médium n’est privilégié ou totalement ouvert. Ainsi que Blake aurait pu le dire, tout médium a sa forme et son spectre.

Ce dont nous avons besoin c’est d’une « analyse spectrale » blakéenne. Une « analyse fouriériste » pourrait également être utile (pas Fourier le mathématicien, Fourier le socialiste utopique). Mais ces philosophes étaient de véritables hermétistes là où nous ne pouvons que supputer sur ce qui est.

La question sous-jacente : le Net peut-il faire avancer la communicabilité ? Et peut-on l’utiliser en tant qu’outil afin de « maximiser le potentiel d’émergence » de situations conviviales ? Ou bien, va-t-on se confronter à un « effet contre-productif paradoxal » (ainsi que le dirait Illich) ?

En d’autres termes : la sociologie des institutions nous démontre que certains systèmes (l’éducation, la médecine) atteignent une rigidité monopolistique et se mettent à produire l’opposé de ce qu’elles étaient censées produire (l’éducation rend con, la médecine rend malade). Les médias peuvent également être analysés sous cet angle. Les mass media, considérés en tant qu’entités paradoxales, ont approché la limite de l’image-prison totale – une crise de la stase de l’image – et la disparition totale de la communicabilité. L’essence de l’InterNet fut considérée comme résidant dans son modèle de communication multiple et interactif, impliquant la possibilité d’une démocratie populaire électronique. Or le Net est une institution, du moins dans le sens général du terme. Sert-il son but « originel », ou constatons-nous un contre-effet paradoxal ?

Une autre caractéristique originale du Net est son absence de centre (son héritage « militaire ») – ce qui a créé un état de guerre entre le Net et les gouvernements. Le Net « passe les frontières » comme un virus. Mais pour cette raison, le Net partage certaines qualités avec les sociétés transnationales (« zaibatsu » [2]) – et avec le capitalisme nomade lui-même. Le « nomadisme » possède une forme et un spectre propres. Ainsi que le dit « Five Per Cent Nation of Islam », « tout frère n’est pas un frère ». La molécularité est une tactique qui peut être utilisée aussi bien pour que contre notre autonomie. Elle paie pour être informée. Et nous pouvons être sûrs que l’Intelligence Globale paie également pour cette information ; il est certain que le Net est à présent complètement infiltré par la surveillance… Chaque fragment d’email est une carte postale à Dieu…

Les exemples généralement cités concernant l’utilisation insurrectionnelle imaginaire du Net – le cas MacLibel, le cas de la Scientologie, et surtout celui du Zapatisme – prouvent que l’absence de centre dans cette structure de discussions multipolaires a un potentiel bien réel. McDonald a gagné la bataille, mais semble perdre la guerre – les franchises sont en baisse de 50% ! Les luddites qui le nient ne font que prouver qu’ils sont non informés – et donc dans une mauvaise position face aux bonnes causes. Les luddites originaux n’étaient pas des destructeurs aveugles de machines – ils voulaient défendre leurs métiers à tisser manuels et leur travail à domicile contre la mécanisation et la centralisation industrielle. Tout dépend de la situation, et la technologie n’est qu’un facteur parmi d’autres dans une situation complexe et plurivalente. Qu’est-ce qui doit être exactement détruit ici ?

Le capital global étreint ouvertement le Net car le Net semble avoir la même structure que le capital global. Il proclame le Net comme un Futur Présent et se propose de protéger les « netoyens » [3] de ces vieux gouvernements abjects. Pourquoi pas ? Le Net n’est-il pas le paradigme même du marché libre ? Un rêve libertarien. Mais le capital global secrètement (pardonnez cette erreur pathétique – Dieu, je n’arrive pas à réifier le Capital)… secrètement, le capital global doit être malade d’inquiétude. Des milliards de dollars de startups ont sombré dans le Net ; le Net semble agir à la façon d’un corps écliptique – il y a comme un effet de pénombre, mais la planète est noire. Ou bien même à la façon d’un trou noir. Après tout, Hawking a prouvé que même les trous noirs produisaient un peu d’énergie. Par essence, il n’y a pas d’argent sur le Net, et aucun argent n’en sort. Il semble que le Net puisse agir métaphoriquement comme un « marché de rue » – qui a échoué à se transformer en grande surface. Le WWW ne semble pas d’une grande aide dans cette histoire. La « réalité virtuelle » commence à ressembler à un autre futur perdu. Les IntraNets, les pushs, la télévision interactive sont les stratégies proposées par les zaibatsu afin de coloniser ce qui demeure du Net. L’argent virtuel semble reprendre du poil de la bête.

Pendant ce temps, le Net revêt non seulement un aspect de brocante de rue désincarnée, mais également de taudis psychique. Avatars prédateurs – désinformationistes – travail esclavagiste d’encodage de données dans les prisons américaines – cyberviol (viol du corps virtuel) – surveillance invisible – vagues de panique (K-porn, les nazis sur le net, etc.) – intrusions massives dans la vie privée – publicités – toutes ces techniques de pollutions psychiques. Sans parler de la possibilité d’un lavage de cerveau bionique, de syndrome du tunnel carpien, et de l’omniprésence vert-de-gris des machines elles-mêmes, comme des réminiscences de ces écrans de science-fiction (le futur en tant que mauvais design).

En fait, comme l’a prédit Gibson, le Net est déjà virtuellement hanté. Des cimetières du Web pour des cyberanimaux morts – de fausses nécrologies – Tim Leary envoyant toujours des messages personnels – les maîtres ascensionnés de la Porte des Cieux – sans parler de cette vaste archéologie perdue du Net, ses niveaux ARPA, les vieux BBS, des langages oubliés, des pages web oubliées. En fait, comme quelqu’un l’a souligné lors de la dernière conférence NETTIME de Ljubljana, le Net est déjà devenu une sorte de ruine romantique. Et là, au niveau le plus « spectral » de notre analyse, le Net commence soudain à sembler de nouveau… intéressant. Un peu d’horreur gothique. La séduction des Cyber Zombies. Fin de Millénaire. Une serre florale, du laudanum.

Cependant.

Nous vivons dans un pays où 1% de la population contrôle la moitié de l’argent – dans un monde où moins de 400 personnes contrôlent la moitié de l’argent – où 94,2% de l’argent ne se réfère qu’à de l’argent et non à la production de quoi que ce soit (si ce n’est de l’argent) ; un pays ayant le taux de prisonniers le plus élevé du monde, où la « sécurité » est la seule industrie en croissance (avec les divertissements), où la guerre folle contre les drogues et l’environnement est considérée comme la dernière fonction valide de gouvernement – un monde d’écocide, d’agribusiness, de déforestation, de massacres de peuples indigènes, de bioengineering, de travail forcé – un monde bâti sur la supposition que le profit maximal de 500 sociétés est le meilleur plan qui soit pour l’humanité – un monde dans lequel l’image globale a absorbé et étouffé les voix et les esprits de chaque orateur – dans lequel l’image de l’échange a pris la place de toutes relations humaines.

Au lieu d’ânonner des platitudes libérales sur ces sujets – ou de poser la question dérangeante de l’éthique –, laissez-moi commenter cela en tant qu’anarchiste stirnérien (un point de vue que je trouve encore utile après toutes ces années) : puisque je prétends prendre le monde comme un festin qui m’est dû, je suis par conséquent en guerre contre tous les « faits » précités puisqu’ils violent mes désirs et nient mes plaisirs. Par conséquent, je cherche des alliances avec d’autres individus partageant mes buts. Pour l’aile gauche des stirnériens, la tactique favorite était la Grève Générale (le mythe sorélien). En réponse au capitalisme global, nous avons besoin d’une nouvelle version de ce mythe pouvant inclure les structures syndicalistes, mais sans être limitées par elles. Le vieil ennemi des anarchistes a toujours été l’État. Nous devons toujours nous préoccuper de l’État, mais clairement, les ennemis réels sont les zaibatsu et les banques (la plus grande erreur dans l’histoire révolutionnaire a été l’échec à se saisir de la Banque Nationale à Paris en 1871). Dans un futur très proche, il y aura une « guerre » contre les structures WTO/IMF/GATT [4] du capital global – une guerre de pur désespoir menée par toute une troupe d’individus et de groupes organiques contre les sociétés et le « pouvoir de l’argent ». Heureusement, il s’agira d’une guerre pacifique, comme la grève générale – mais il faut s’attendre au pire. Et ce que nous devons savoir, c’est ce que peut faire l’InterNet pour nous.

Il est évident qu’une bonne révolte a besoin de bons moyens de communication. À l’heure actuelle, cependant, je préférerais transmettre mes secrets conspirationnistes (si j’en avais) via le bureau de poste plutôt que par le Net. Une conspiration réellement efficace ne laisse aucune piste de papier, comme la Révolution Libyenne de 1969 (à cette époque, les enregistrements téléphoniques étaient encore balbutiants). En outre, comment pourrions-nous être sûrs que ce que nous voyons sur le Net est de l’information et non de la désinformation ? Tout particulièrement si notre organisation n’existe que sur le Net ? Pour parler comme un stirnérien, je ne veux pas bannir les fantômes de ma tête pour découvrir ensuite qu’ils sont sur mon écran. Des combattants de rue virtuels, des ruines virtuelles. Cela ressemble fort à une proposition perdante…

Le plus perturbant serait pour nous la qualité « gnostique » du Net, sa tendance à l’exclusion du corps, sa promesse d’une transcendance technologique de la chair. Même si certaines personnes se sont « rencontrées via le Net », le mouvement général tend vers l’atomisation – « avachis seul devant son écran ». Le « mouvement » aujourd’hui accorde trop d’attention aux médias en général, car le pouvoir nous a virtuellement échappé – et au sein du speculum du Net, son reflet se moque de nous. Le Net en tant que substitut à la convivialité et à la communicabilité. Le Net comme mauvaise religion. Pièce de la transe médiatique. La marchandisation de la différence.

Cette critique du Net de point de vue de la Souveraineté Individuelle mise à part, nous pourrions également effectuer une analyse sur des bases fouriéristes. Ici, en lieu et place des individus, nous considérerions des « séries », le groupe Passionnel de base sans lequel l’humain seul reste incomplet – et le Phalanstère, ou la Série globale des Séries (avec 1620 membres au minimum). Mais le but reste le même – le regroupement prend forme afin de maximiser les plaisirs ou la « luxure » des membres du groupe, la Passion étant la seule force valable pour la cohésion sociale (en fait, sur cette base, nous pourrions entrevoir une « synthèse » de Stirner et de Fourier, ces polarités apparemment opposées). Pour Fourier, la Passion est par définition incarnée ; tout « réseau » est mis en place via la présence physique (bien qu’il permette l’existence de pigeons voyageurs pour la communication entre les phalanstères). En tant que mystique des nombres, Fourier aurait sans doute aimé les ordinateurs – en fait, en un certain sens il avait inventé le « flirt par ordinateur » – mais il aurait sans aucun doute désapprouvé toute technologie qui impliquât une séparation physique (je crois que c’est Balzac qui a dit que pour Fourier le seul péché était de manger seul). La convivialité dans son sens le plus littéral – idéalement, l’orgie. « L’Attraction Passionnelle » fonctionne, car tout le monde possède des Passions différentes – la différence est déjà un « luxe ». Le corps de données, le corps-écran, n’est que métaphoriquement un corps. L’espace entre nous – le « médium » – a pour but d’être rempli de Rayons Aromatiques, de zodiaques de lumière éclatante (de nouvelles couleurs !), de profusions de fruits et de fleurs, d’arômes de cuisine gastrosophiques – et, au bout du compte, cet espace est destiné à être fermé, guéri.

Une autre critique du Net pourrait être formulée dans une perspective proudhonienne (Proudhon était influencé par Fourier bien qu’il prétendait le contraire. Ils étaient tous les deux originaires de Besançon, comme Victor Hugo). Proudhon était plus « progressiste » concernant la technologie que nos autres personnages et il serait intéressant de voir quel aurait été le rôle qu’il aurait assigné au Net dans son futur idéal du Mutualisme et de la fédération anarchiste. Pour lui, le « gouvernement » n’était qu’une simple question d’administration de la production et de l’échange. Les ordinateurs auraient pu se révéler des outils utiles dans de telles conditions. Mais Proudhon, comme Marx, aurait sans aucun doute modifié sa vision optimiste de la technologie s’il avait pu prévoir notre présent : la machine comme pollution sociale, la technologie elle-même (et par implication le Travail) en tant qu’aliénation. Cet argument a bien sûr été avancé par les marxistes libertaires, les anarchistes verts, etc. – par les descendants légitimes de Marx et de Proudhon tels Marcuse et Illich. L’InterNet ne peut décemment pas être considéré en dehors de cette critique de la technologie (ni du bioengineering). L’œuvre de Benjamin, de Debord et même de Baudrillard (jusqu’à ce qu’il tombe d’épuisement) rend évident le fait que l’image totale – les « médias » — joue un rôle central dans cette critique. Proudhon aurait questionné le Net sur des sujets comme la justice et la présence.

Mais je préférerais me concentrer davantage sur la question de l’image. Ici, nous pourrions revenir vers Blake, notre « marteau philosophique » (Nietzsche voulait en réalité parler d’un diapason), puisque nous parlons de l’idole, de l’image. Je soutiendrais que nous souffrons d’une crise de la surproduction de l’image. Nous sommes, comme Giordano Bruno l’aurait dit, « enchaînés », envoûtés par l’image. Dans une telle situation, nous avons besoin soit d’une dose d’iconoclasme, soit (ou également) d’une forme plus subtile de critique hermétique, une libération de l’image par l’image. En réalité, Blake a fourni les deux – il était à la fois un destructeur d’idoles et, en même temps, un hermétiste qui utilisait les images pour la libération politique et spirituelle. Les hermétistes comprennent que le « hiéroglyphe », l’image/texte ou communication médiée (ou symbolique), a un effet « magique », transcendant le fonctionnement linéaire de la conscience rationnelle et influençant profondément la psyché. Voilà pourquoi Blake dit que l’on doit construire son propre système au risque autrement d’être l’esclave du système des autres. L’autonomie de l’imagination est une pièce maîtresse de l’hermétisme – et la critique de l’image est la défense de l’imagination. L’écran est une instance de l’image qui ne peut échapper à cette « analyse spectrale » – les médias en tant qu’usines sataniques.

En fin de compte, il semble que l’on ne puisse échapper à la technologie ou à l’aliénation. La technè [5] elle-même est la prothèse de la conscience, et donc inséparable de la condition humaine (j’inclus le langage dans les technès). La technologie, en tant que mélange de technè et de langage (le ratio ou la « raison » de la technè), est une catégorie de l’existence humaine depuis au moins le Paléolithique. Mais – si l’on nous permet de demander à quel point le cœur lui-même doit être remplacé par un organe artificiel – à quel moment une technologie donnée commence-t-elle à « basculer » et à produire une contre productivité paradoxale ? Si nous pouvions arriver à un consensus sur ce point, aurions-nous encore une raison de parler de déterminisme technologique ou de la mécanique comme d’une fatalité ? En ce sens, les luddites du passé méritent une certaine considération. La technè doit servir l’humain et non définir l’humain.

Nous devons (semble-t-il) accepter l’inexorabilité de la conscience, mais uniquement sous la condition qu’elle ne soit pas la même conscience. Nous suspectons que la conscience universelle rationnelle, mécanique, linéaire, aufklaerung, a joui d’une trop longue tyrannie – ou « monopole ». Il n’y a pas de problème avec la raison (en fait, nous devrions l’utiliser beaucoup plus), mais le rationalisme résonne comme une idéologie du passé. La raison doit partager un espace avec les autres formes de la conscience – la conscience enthéogénique ou la conscience chamanique (qui n’a rien à voir avec la « religion » telle qu’habituellement définie) – la bioconscience, la conscience systémique de l’idéal hermétique de la terre vivante – la conscience culturelle ou ethnique – les peuples indigènes – ou les Celtes – ou l’Islam – la conscience de « l’identité » de quelque nature que ce soit – et la conscience de la transidentité. Une variété de consciences semble être le seul terrain possible pour notre éthique.

Giorgio de Chirico, Hector and Andromache, 1917.

Et donc, quid de la conscience InterNet ? Elle a des aspects non linéaires, non ? Si une « rationalité du merveilleux » peut exister, n’y a-t-il aucune place pour un esprit du Net ?

À la fin, nous devons nous contenter de cette ambiguïté. Une réponse « pure » est impossible – elle puerait l’idéologie. Oui et non.

Mais – « entre Oui et Non, les étoiles tombent des cieux et les têtes tombent des épaules », ainsi que l’a dit que grand Soufi Sheikh Ibn Arabi au philosophe aristotélicien Averroès.

Une image parfaite pour une ruine romantique…

La Séduction des Cyber Zombies, Hakim Bey, « Seduction of the Cyber Zombies« , New York, 18 août 1997. Traduction française par Spartakus FreeMann, novembre 2009 e.v.

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Notes :

[1] L’extropie d’un système est fonction de son niveau d’intelligence, d’information, d’ordre, de vitalité et de capacité de progrès.

[2] Définit un grand groupe d’entreprises, présent dans presque tous les secteurs de l’économie. Ces entreprises entretenaient des participations croisées. Ils constituèrent l’épine dorsale du complexe militaro-industriel japonais lors de l’expansion de l’Empire du Japon

[3] Netoyens pour cybercitizens ou citoyens du Web.

[4] WTO : World Trade Organization ou Organisation Mondiale du Commerce. IMF = International Monetary Fund ou Fond Monétaire International. GATT = Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.

[5] La tekhnè ou technè, du grec τέχνη, désigne le savoir-faire des métiers de l’artisanat ou de l’art, l’action efficace, chez les Grecs de l’Antiquité. Elle s’oppose chez Aristote à la praxis, qui est la sphère de l’action proprement dite.

Cet article a été modifié le 7 mars 2020

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